Prélude - la rencontre

Naturellement, Cassandre commençe à s'avancer pour aider la personne à ramasser sa monnaie, tout en saluant le boulanger d'un "Bonjour." accompagné d'un grand sourire.

Une rougeur intempestive empourpre les joues de l'inconnu, il se tourne, ramasse à la hâte sa monnaie éparpillée et son pain, bredouille un vague

"Merci, bonjour manzelle"

[A vous de continuer d'interpréter votre rencontre]

Cassandre sourit à l'inconnu.

" Bonjour monsieur. Je ne crois pas avoir le plaisir de vous connaître. Je suis Cassandre Lacombre. J'habite dans la grande bâtisse avec la plaque Institut de Recherches Etymologiques. "

le feu toujours aux joues.

"J'habite la demeure au fonds de l'impasse du docteur Flamel."

Reprenant hâtivement

" au numéro 4, qu'est au juste que l'institut de Recherches Etymologiques".

" Mais nous sommes voisins alors. " répondit Cassandre avec un grand sourire. " Cela fait longtemps que vous vivez ici ? C'est étrange que nous ne nous soyions jamais rencontrés. Mais je vous en prie, venez donc prendre un thé, je vous invite. "

Puis se tournant vers le boulanger.

" Oh excusez-moi, je vais prendre deux pains au chocolat. "

Et s'adressant à l'inconnu :

" A moins que vous ne préfériez les croissants ? "

Le boulanger, en te reconnaissant, te sourit chaleureusement et prends ta commande avec diligence. Tu sens l'odeur du pain au chocolat encore chaud transpirer à travers le sachet en papier.

Hésitant

"C'est que... Enfin comment dire, je suis d'un naturel plutôt solitaire. "

Regardant les yeux émeraude de son interlocutrice

"...A la condition que vous me laissiez régler les viennoiseries, je vous suis. Ainsi nous sommes voisins ! Quelle étrange perspective".

Il tend la main vers le paquet qu'elle tient, presque subjugué par les remous ambrés de la chevelure de la jeune fille.

" Et bien soit, si vous insistez. " répondit la jeune femme avec un grand sourire.

Puis, remerciant le boulanger d'un grand sourire :
" Merci beaucoup et à bientôt. Au revoir. "

Cassandre sortit alors de la boulangerie, accompagné de l'homme qui portait le petit paquet avec les pains au chocolat.

" Et si ce n'est pas trop indiscret, pourrais-je savoir votre nom ? "

Il règle les deux chocolatine au boulanger hargneux, lui adresse un sourire de circonstance et rejoint dans la rue la jeune demoiselle

Essayant d'être drôle,

"Eric Zevli, et vous même de quel matricule vous ont affublé vos parents."

" Cassandre Lacombre comme je vous l'ai déjà dit tout à l'heure, mais vous sembliez quelque peu nerveux. " répondit la jeune femme avec un sourire amusé.

" Mais appelez-moi Cassandre. Vous savez, tout le monde connaît tout le monde ici. "

Cassandre menait donc Eric jusqu'à sa demeure où ils pourraient discuter plus tranquillement et à l'abri de la pluie.

Le temps est vraiment très nuageux, et l'atmosphère lourde, signes annonciateurs d'un orage.

En ouvrant la porte de ta maison, tu te rends compte que l'intérieur est dans une légère pénombre, car la maison est mal exposée et le temps est très couvert.

En actionnant machinalement l'interrupteur, un éclair lumineux vous illumine pendant une fraction de secondes.

L'ampoule vient de griller sous vos yeux, vous laissant dans la pénombre, tandis que le tonnerre retentit au loin...

[Décrivez juste vos actions physiques immédiates]

Cassandre changea alors l'interrupteur de position pour que le courant ne passe plus jusqu'à l'ampoule dans l'idée de la changer.

" Ah zut... J'ai bien l'impression qu'il n'y a plus de courant. "

Puis se tournant vers son hôte :

" Je suis vraiment désolée. Je dois avoir quelques bougies, je vais les allumer. "

Après s'être exécutée, Cassandre invita Eric à s'assoir dans un fauteuil et amena deux verres et du jus de fruit pour accompagner les pains au chocolat.

" Voilà. Je ne peux guerre faire mieux. C'est étrange cette coupure de courant, n'est-ce pas ? "

L'atmosphère, celle d'un début d'après midi nuageux, baignée dans la lueur vacillante de quelques bougies, encore imprégnée de la légère odeur de soufre dégagée par les allumettes, et de temps en temps illuminée par un éclair lointain, vous cause une indéfinissable impression de malaise...comme si cela exhumait quelque chose d'enfoui profondément, un souvenir vague et poussiéreux, relégué depuis longtemps dans le plus profond de votre mémoire...

[Si vous souhaitez dialoguer, allez y, sinon je continue]

Elzevir troublé, regarde Cassandre.

"Ne ressentez vous rien... J'ai comme un sentiment diffue, une sorte de malaise, une fêlure sourde en moi, je.... j'ai besoin de savoir, mes intuitions me trahissent rarement. Si vous le souhaitez nous pouvons continuer cette conversation chez moi. J'a ile nécessaire pour vous faire du thé... et un groupe électrogène qui nous éclairera. Je me sentirez d'avantage en sécurité."

Les faibles flammes des quelques bougies allumées vacillaient. Cassandre capta le regard de son hôte. Il y avait quelque chose d'étrange... Et ces quelques mots, ce malaise exprimé... Il s'était ouvert, étalant au grand jours ses sentiments et ses impressions. Tout cela était très étrange. Cette coupure de courant n'était peut-être pas un hasard.

L'espace d'un instant, un grand nombre de questions défilèrent dans l'esprit de Cassandre. Et cette nuit, ce rêve.

" Oui, vous avez raison, nous serons probablement mieux avec de l'électricité. Et de toute façon je ne peux pas utiliser mon ordinateur pour travailler avec cette coupure de courant. "

Cassandre commança alors à se lever.

Au moment où vous vous apprêtez à vous lever, quelqu'un frappe à la porte. Le bruit de trois coups successifs brise le silence environnant et vous fait instinctivement sursauter.

A voix basse :

"Vous attendiez quelqu'un ?"

Il se lève, regarde la porte, puis se tourne vers Cassandre, un sourcil se soulève interrogateur.

" Non, pas à ma connaissance. Je vais aller voir. "

Cassandre se leva et se rendit jusqu'à la porte d'entrée pour ouvrir à la pauvre personne qui devait sans doute être trempée par la pluie.

Dégoulinant de pluie et engoncé dans un vieil imper vert-de-gris, un vieillard se tient devant la porte. Il est difficile de savoir s'il a pleuré ou si c'est seulement les gouttes de pluie qui lui ont mouillé le visage.

Il te demande d'une voix un peu chevrotante et enrouée :

-Est ce que c'est ta maison ou la mienne ?

"Ah Monsieur Lantier, entrez donc, ne restez pas sous la pluie."

Cassandre ferma la porte. Puis, se tournant vers Eric :

"Nous pouvons partir si vous voulez, je ferai juste un petit crocher pour ramener Monsieur Lantier jusque chez lui."

Puis s'adressant à nouveau à l'octogénaire :

"Vous vous êtes encore trompé, mais je vais vous raccompagner jusque chez vous. Que faisiez-vous dehors sous la pluie ?"

"Bien sûr Mademoiselle Cassandre, faites, je vous accompagnes si vous le souhaitez."

Elzevir a pris le manteau qui traînait sur le porte manteau, et propose à Cassandre de l'en vêtir. Puis s'habille à son tour.

"Merci beaucoup."

Une fois tout le monde sorti, Cassandre ferma la maison.

"Venez Monsieur Lantier, nous allons vous raccompagner jusque chez vous."

Cassandre tenait le vieil homme par le bras pour éviter qu'il ne glissât sur le sol détrempé, bien que le trajet fut assez court.