Chapitre 1 : Une nouvelle Fondation

Paolina retourna à l'extérieur, et chercha une personne isolée avec qui discuter, de préférence vivante.

A la pale lueur des étoiles, Paolina put apercevoir deux silhouettes, portant apparemment une caisse, se dirigeant vers la porte de laquelle elle venait de sortir.

Paolina s'approcha de façon détendue des deux silhouettes, bien qu'elle n'était pas rassurée.
Elle s'adressa à elles à voix basse, mais de façon audible :
"Savez-vous où je pourrais trouver le responsable des lieux ? J'ai absolument besoin de le voir, j'ai des affaires à faire avec lui !"

Il s'agissait de deux hommes vêtus de ce qui pourrait sembler être une tenue de cuisinier. L'un des deuxrépondit :

"Bien sûr Madame, Son Altesse Princière Bonne de Rochechouard se promène actuellement dans les jardins accompagnée des Primogènes de la cité. Bonne soirée à vous."

Paolina souria discrètement :
"merci, au revoir"
Il a un nom à coucher dehors celui là !

(HRP J'imagine que Paolina n'a aucune idée de ce que peut être un primogène ? /HRP)

Paolina sortit les papiers du dossier correspondant, et regarda si le nom "Son Altesse Princière Bonne de Rochechouard" figurait sur le contrat.

Puis elle se mit en quète d'un groupe de personnes qui pourrait correspondre à "son Altesse accompagnée des primogènes".

HRP : aucune idée de ce que cela peut être.

Paolina sortit le contrat. L'en-tête précisait "Musée du château de Pignerolles" (note : je n'ai peut-être pas été très clair avant, je vous conseille de relire les posts sur l'arrivée au château de Pignerolles). Aucun nom n'était spécifié en particulier.

Sofia s’égare
Elle s'éveille comme d’un rêve éveillé

Mais pourquoi font ils de la mescaline aussi pure ????? ....


Sofia disperse autour d’elles des lucioles et des scarabées
puis elle rentre en coup de vent dans la cuisine, sourie à un serveur,
Attrape des coupes, une bouteille, voir quelques amuses geules
Et ressort à la recherche de Paolina
Elle doit être partie vers l’extérieur...
Ah ! la voilà qui parle avec des invités...

Elle saisie à peine les propos des convives...

Puis Sofia sort son pendule et en suit le balancement, en direction d’un homme à l’allure fière et aristocratique, entouré d’au moins 2 de ses “sujets”, et se promenant dans le parc.... (entropie 2)
Sofia fait signe à Paolina de la suivre....
"On a un cap !"

"Aaahhh Sofia ! Bon, allez, on n'a plus rien à faire ici, le musée se trouve au bout de l'autre allée, et pas ici !"

Paolina s'éloigna du château pour prendre la direction du musée, surement fermé à cette heure-ci.

Chemin faisant, elle avala la pilule qu'elle avait gardée dans sa poche, et tenta de détecter des présences de vie humaine ou consciente au voisinage du musée (vie 1 et psyché 1).

Les deux jeunes femmes rebroussèrent donc chemin en direction du musée, reprenant l'allée principale puis bifurquant sur la petite allée menant au musée. La voie était sombre et, en approchant de la bâtisse, elles purent constater qu'aucune lumière ne semblait émaner de l'intérieur des lieux.

La nuit était clairement tombée.

Sofia regarde, pensive , son pendule....

"suis moi, on va dans le jardin ..."

Paolina suivit Sofia.

Les deux jeunes femmes rebroussèrent chemin pour retourner en direction du château que jouxtaient les jardins.

Il s'agissait de magnifiques jardins à la française où les senteurs se mêlaient avec délice à la faveur du soir.

Après avoir déambuler le long de quelques allées, longeant de petites haies, les deux jeunes femmes purent apercevoir un groupe d'environ une petite dizaine de personne occupé à se promener.

Apparemment, une personne se tenant quelque peu à l'écart du groupe principal, ayant aperçut Sophia et Paolina, commença à marcher dans leur direction.

Paolina attendit que la personne arrive à portée de discussion.

Sofia termine son verre, puis elle s'approche calmement du groupe, les mains en avant, en signe de paix et d'ouverture
Ignorant la personne qui s'approche, elle fait une courbette et s'adresse distinctement au groupe, tout en restant à bonne distance

"Mes hommages à vous, Votre Altesse Princière Bonne de Rochechouard, et aux Primogènes de la cité
Le Destin nous a réuni ici ce soir pour vous aider à contrer un ennemi que nous aurons en commun et qui menacera d'ici peu toute la ville.
par chance, nous ne sommes pas en retard"


Sofia ouvre ses chakras et inspire un sentiment de bien être, d'ouverture et d'attirance tout autour d'elle (spyché 2)

"Je me présente, je suis Sofia, et voici Paolina
nous sommes des agents d'assurance très spéciaux :
nous connaissons le futur"

Note HJ : le groupe est trop éloigné pour que la discussion soit entendue, à moins de crier. Sort pris en compte.

L'homme, arrivant près des deux jeunes femmes, fut tout d'abord surpris du discours de Sofia. Ce à quoi il répondit :

" Mesdames, bonsoir. Il ne me semble pas que vous soyez attendues. Puis-je avoir vos identités afin que je me renseigne ?"

Paolina ajouta :
"Et comme nous voyons le futur, mon amie a jugé bon de répondre à ta question avant que tu ne la poses !"
Elle attendit donc que l'homme vérifie ses registres.

Avec un sourire Sofia donne un exemplaire de ses formulaires à l’homme devant elle

“Tout est là, nous avons une affaire à conclure avec son Altesse .
Nous sommes attendues.
Je ne doute pas que vous aurez la gentillesse de nous accompagner jusqu’à elle, (sourire complice)
Je le sais”

Sans vraiment attendre sa réponse, Sofia prend tendrement la main de l’homme, et en sa compagnie, se rapproche lentement du groupe jusqu’à une distance lui permettant de s’adresser au groupe et de se présenter

L'homme répondit alors en lachant la main de Sofia :

"Il ne me semble pas que ce soit une bonne idée. Néanmoins, si vous y tenez, allez-y. Son Altesse Princière Bonne de Rochechouard se trouve juste au bout de cette allée."

Il indiquait de la main le groupe de personnes que les deux jeunes femmes avaient pu apercevoir.

Sofia lance à l’homme un souriant
« oui, Je sais »
Puis elle exécute une sensuelle danse qui la rapproche gracieusement du groupe,
Elle termine son hypnotique enchaînement par une complexe révérence au prince.
Elle irradie tout autour d’elle la sensualité et l’amour (spyché 2) et diffuse un capiteux parfum de phéromones.
Puis elle se représente à nouveau à "son Altesse"

Les deux jeunes femmes s'approchèrent de son Altesse ...

Les huit visages des personnes composant le petit groupe, semblant alors mus par une seule et même force, en un instant étrange, se tournèrent vers les deux jeunes femmes.

Huit visages d'une blancheur cadavérique, aux regards perçants, dont les expressions tirées et horribles étaient encore accentuées par la lueur blafarde de la lune.

Une femme, à la chevelure rousse, coiffée à la mode du 17ème siècle et vêtue d'une longue robe de cour bleue dont le style correspondait à la même époque prit alors la parole.

"Bonsoir jeunes demoiselles. Que désirez-vous à Son Altesse Princière et comment êtes-vous arrivées jusqu'ici ?"

Seules ces quelques paroles venaient de briser le silence de mort qui semblait s'être installé après les paroles de Sofia.

Tentant de paraître calme et confiante face à ce groupe morbide, Paolina sortir son dossier avec les contrats d'assurance afin de se donner une contenance. D'un ton assez professionnel, elle dit :

"Bonsoir, je vais répondre à vos questions. Je suis Paolina et voici Sofia, et nous somme rentrés par le portail d'entrée. Nous sommes des agents d'assurance un peu particulier, et nous voulons assurer le musée de la Communication que vous voyez là-bas. Cela vous intéresse-t-il ?"

Paolina fit une courte pause puis ajouta :
"Pour votre gouverne, sachez que le futur n'est pas un secret pour nous, et donc nous vous conseillons fortemment de jeter un œil au contrat et de conclure une affaire avec nous, vous avez tout à y gagner."

Tout en regardant le groupe, Paolina alluma une cigarette, pour bien leur faire comprendre qu'elle savait (en partie) à quoi elle avait à faire.

Sofia reste un instant les yeux dans le vague,

puis elle lance un regard complice et confiant à Paolina avant de s'adresser directement à la femme devant elle (histoire de lui faire bien comprendre qu'elle sait qui elle est )
"Bonsoir à vous votre Altesse Princière Bonne de Rochechouard"
Sofia jette ensuite un coup d'oeil au 7 autres membres présents
"bonsoir à vous primogènes de la cité"
Sofia s'adresse de nouveau à la femme devant elle :
" Vous nous pardonnerez d'interrompre vos discussions sur la politique de la cité,
nous sommes envoyé par le chateau d'Angers pour vous prévenir d'un danger qui menacera bientôt la cité et votre sommeil immortel "
Sofia indique les contrats que tend Paolina

"En temps qu'assureur nous avons aussi eu l'occasion de tester et démontrer les limites de votre système de sécurité : il est clair qu'il doit etre renforcé : et si nous n'avons pas accédé à certains endroits du musée , bien nous en ayons eu aussi l'opportunité, c'est uniquement car nous savions que vous n'auriez pas apprécié nos "indiscrétions"

vos ennemis ne se montrerons sans doute pas aussi diplomates que nous..."

Bonne de Rochechouard esquissa un sourire.

"Je ne sais pas qui vous êtes mais vous ne manquez pas de cran. Sachez néanmoins que le musée est une concession et que nous n'avons cure de ce qui se passe là-bas. Je crois qu'il serait mieux pour vous de partir et de revenir demain avant de faire de mauvaises rencontres."

"Nous ne pouvons pas faire de mauvaises rencontres
du moins que nous n’ayons prévu
nous vous savons puissants, mais nous vous savons avant tout assez intelligent pour reconnaitre une opportunitée en or”



Sofia vide son verre et fait naître chez son interlocutrice par le son hypnotique de sa douce voix du désir, de l’attention et de l’allegresse (psyché 2)
" au fait, j'adore votre robe"



"Notre rencontre aussi était prédistinée
Votre organisation aura bientôt besoin de notre organisation

Le danger viendra du monde des esprits,
Toute la ville sera sous son influence
Il y aura des hommes qui se transforment en loup
Et il y aura du sang

A la minute où vous prendrez conscience de la nature de notre adversaire,
Contactez nous et nous vous viendrons en aide

Pour entériner notre futur collaboration, vous n’avez qu’à signer un contrat d’assurance pour une concession dont vous n’avez cure...

En plus, comme vous êtes mort, vous ne payer pas d’impôts dessus...”