Chapitre 1 : Une nouvelle Fondation

Camille vira littéralement à l'écarlate et se leva brutalement de sa chaise en hurlant :

"Jeunes sots ! Croyez-vous vraiment que nous, mages plus qu'expérimentés, nous ne savons pas ce que nous faisons ? Croyez-vous vraiment que nous nous accomoderions de la fatuité de têtes brûlées dans votre genre ? Nous avons à vous offrif plus que vous ne pouvez imaginer et vous refusez que nous vous guidions. Elle est clair à présent la raison pour laquelle les mages des Traditions ont perdu la Guerre d'Ascension ! Maintenant sortez tous et je veux un compte-rendu oral au plus tôt, vous m'avez bien compris ?! Sinon vuos n'aurez besoin d'aucune machine pour visiter l'Autre-Monde, je vous y enverrai tout net !"

Paolina récupère le dossier sans dire un mot, se dirige vers la porte, et dit sans grande conviction :
"Ceux qui le désirent peuvent venir boire un café dans mon van."

Elle va alors jusqu'à son véhicule, met un peu de musique pas trop fort, et prépare un bon café.
Intriguée, elle lit le document en détail.

En sortant du bureau de Camille, au détour d'un couloir, les jeunes mages croisèrent la jeune femme en tailleur noir qu'ils avaient déjà vu dans la petite salle. Celle-ci leur demanda :

"Alors, tout s'est bien passé ? Je suis Maud et je suis chargée de m'occuper de tout ce qui touche plus ou moins à la "communication". Personne n'est blessé ? Camille doit être calme aujourd'hui." dit-elle en souriant. "Et bien bonne chance."

Citation :

Pour tous ceux qui liront le document :

Il se compose de plusieurs pages. Les premières sont celles d'une police d'assurance classique.
Les autres sont les récapitulatifs des contrats à passer. Tous les premiers noms de la liste sont rayés et restent, tout à la fin :
- un magasin d'ébenisterie d'art "Chez Jean"
- la base nautique du Lac de Maine
- le musée de la Communication au château de Pignerolles

Note aux joueurs : dites-moi par message privé si vous compter participer à la mission ou pas.

" rassurez vous Camille, nous ferons.... ce qu'il y a à faire...
c'est notre Destinée"
Sofia rallume sa pipe, salut, cligne de l'oeil, sourie et sort...
:Petard:

"Compagnons ! Nous pourrions fabriquer des metaux précieux (Matiere) compresser des diamants (force) trouver de généreux donateurs (Psyché) nous servir dans les coffres (correspondance) ou gagner à la roulette (entropie ou temps)
l'argent n'est pas le nerf de la guerre...
sauf pour le Syndicat....

Allons plutot visiter le musée de la communication pour voir en quoi consiste réellement ce petit jeu Angevain....
c'est une sorte de jeu de piste plus dangereux qu'on pourrait le croire, et avec un pactole à la fin...

Maud ! accompagnez nous ! nous allons boire un "remontant" dans le van de Paolina...
je suis sur que vous voudrez nous en apprendre plus sur vous, Camille, les autres concurrents et la véritable nature des propriétaires le musée de la communication.....
un adepte du virtuel peut-être ?
une nouvelle recrue ?

j'insiste... " (psyche 2)

Maud regarda Sofia d'un air amusé et lui répondit en souriant :

"Je vous remercie de votre invitation mais une autre fois peut-être, j'ai du travail.

En ce qui concerne votre tâche, seuls Maître Abel et Camille en connaissent les détails. Nous sommes en pleine organisation et n'avons pas encore eu le temps de tenir de réunion du Conseil.

Si jamais vous avez besoin, passez voir Paulus à l'infirmerie."

Sur ce, elle vous indique l'emplacement de l'infirmerie et s'éloigne, laissant résonner le bruit de ses talons hauts sur le sol de pierre.

Alors, on va se le boire ce café
et fumer cette pipe ? :Canabis:

Tout en buvant le café, Paolina regarde en détails quel type de contrat d'assurances elle doit vendre (assurance vie, assurance d'une voiture, d'un lieu ?).
Ensuite, elle note les noms de la liste qui ont été rayé (peut-on les lire ?).

Elle dit à Sofia :
"J'aurais bien commencé par l'ébeniste, mais tu as déjà choisi le musée. De toute façon, on devra tous les faire. Il va falloir découvrir en priorité quel est le véritable objectif de cette mission, car comme tu l'as dit, je ne pense pas que ce soit uniquement un problème d'argent. Bon, on y va ?"

hrp : j'aimerais savoir qui est avec nous dans le van /hrp

Quand tout le monde est prêt, Paolina démarre le van et se dirige vers le musée.

"tu as raison, l'ebeniste à plus de chance (lui) d'être un verbena bon vivant plutot qu'un technocrate fou, mais nous devrions nous en assurer" (Temps 2+ Psyche 2 pour "partager" ses "sentiments" avec Paolina)
ajoute Sofia en glissant du bout de la langue des pillules d'aphrodiasques de sa fabrication entre les levres de Paolina

Lain était restée, à observer. Elle lut d'un oeil distrait le papier tout en marchant dèrrière Paolina, vers son van. Mais elle refusa le café "J'aime pas vraiment" ou même le thé "Non plus"

HRP : Cassandre, puis-je avoir les réponses à mes questions ? Merci !/HRP

Paolina accepte le baiser de Sofia, mais prend bien garde de ne pas avaler les pilules qu'elle crache par la fenêtre du van :"Nous aurons le temps pour ces choses là plus tard."dit-elle à Sofia d'un air complice.
"Bon, ok, changement de direction, allons voir l'ébeniste !"
Pendant le trajet, elle dit à Lain :"Si tu veux qu'on s'arrête pour t'acheter un truc à boire ou à manger, tu me fais signe !"

Paolina démarra le van et prit la direction du Centre ville. Malheureusement, l'ébénisterie se trouvait dans la section piétonne et il faudrait donc se garer un peu plus loin.

A Paola :
"Il y a probleme...
Toi aussi tu le ressents ?"

Voyant que l'ébenisterie est située dans la zone piétonne, Paolina décide de se garer pas trop loin de celle-ci, en évitant de prendre une place payante.

Elle gare le véhicule, puis répond à la question de Sofia avec un regard amusé :
"Tu devrais arrêter les plantes, ça te rend parano ..."

Puis elle redevient sérieuse et alerte :"Non j'ai rien senti de spécial, pourquoi ?"

Paolina descend alors du van en prenant le dossier avec elle. Elle aide Lain à descendre du véhicule.

En cherchant un peu, Paolina réussit à trouver une place de parking non payante à deux rues de l'ébénisterie.

"Je vais me préparer et me repoudrer le nez..."
Sofia se peint les ongles et les lèvres avec un poison végétal, s'asperge de phéromones animales et inhale un mélange de cocaine, d'ephedrine et d'amphétamine
Puis Sofia joue avec son pendule et le laisse vagabonder au hasard, cherchant à identifier la source ou au moins la direction d'où viennent toutes ses mauvaises ondes (Entropie 2)

Une fois que Sofia a terminé ses petites affaires, Paolina se rend tranquillement chez l'ébeniste, en emportant le dossier avec elle.

"Il y a un danger, on nous observe...
en unifiant nos pouvoirs nous pourrions sans doute pouvoir identifier et éviter les pièges...
On devrait peut-être téléphoner à Adrian pour le prévenir...
Il risque lui aussi d'être rattrapé par son Destin..."

Sofia grave dans sa mémoire le rire féminin et démoniaque de sa vision pour que quand elle sera en présence de sa porteuse elle la reconnaitra immédiatement

le cocktail de drogue se disperse dans l'organisme de Sofia...
durant une seconde Sofia visualise dans son esprit tous les futurs possibles durant lesquels elle rencontre la porteuse du rire (psyché 2, temps 2, entropie 2 )
Ainsi, Sofia tente d'identifier la source de ses futurs ennuis, et quand il vont frapper ( d'ici plusieurs jours ? chez l'ébéniste ? dans 10 minutes ? ils ont déjà frappé ?)

Paolina répond à Sofia :
"Je voudrais bien rappeler Ardan, mais on a juste son adresse, il faudrait lui envoyer un courrier. Et le temps que ça arrive, il sera peut-être trop tard. Je n'ai aucun moyen de le contacter rapidement. De toute façon, il m'a fait plutôt mauvaise impression quand j'y repense. A lui de se rattraper maintenant. S'il veut joindre la fondation pour nous contacter, il a les coordonnées après tout."
Une fois que Sofia a fini de sonder le temps, Paolina se rend chez l'ébeniste.

Le plateau piétonnier regorgeait de mendiants, SDFs et gens louches de toutes sortes déambulant au milieu des bâtiments lézardés et de boutiques aux vitrines crasseuses.

Après un croisement, l'ébénisterie apparut, faisant l'angle de l'allée principale et d'une petite ruelle sans issue. Le fronton indiquait, dans des couleurs qui durent autrefois être très joyeuses et enfantines "Chez Jean".

Dans la vitrine, on pouvait voir des objets de toutes sortes, en bois bien évidemment : marionnettes, objets décoratifs, pots à crayons... tous d'une grande qualité.

" j'ai compris quel est notre Destin : nous devons nous unir pour proteger la ville d'une grande menace qui vient de l'umbra et qui gagne en puissance à chaque seconde : nous avons quelques mois devant nous pour organiser les defenses et la riposte..."
le train d'outre espace d'Adrian aurait pu nous etre utile..."

un peu blanche, Sofia rentre chez l'ébeniste au bras de Paolina, à la recherche d'une pipe et d'une boite à pillules

(hrp: @ sofia : c'est pas Adrian, mais Ardan /hrp)

Paolina rentre chez l'ébeniste accompagnée de Sofia. Elle dit bonjour à l'artisan, puis flanne un peu en appréciant les sculptures et travaux.
Puis, elle prend un moment, et se concentre, et essaie de faire marcher sa conscience et son intuition afin de savoir si tout semble normal dans la boutique (aussi bien le vendeur que ses objets).
Enfin, elle essaie de trouver un masque aux courbes gracieuses, avec seulement un trou pour la bouche (pas pour les yeux ni le nez). Elle cherche un masque que l'on puisse mettre sur soi, bien entendu. Si le prix est raisonnable, elle décide de l'acheter.

Une fois que tout cela est fait, elle s'approche de l'artisan pour lui parler (et éventuellement lui payer le masque).

La boutique n'était pas très grande et assez bien éclairée contrairement à l'impression que l'on pouvait avoir de l'extérieur, aussi le tour fut-il vite effectué. Paolina trouva ce qu'elle cherchait et se rendit au comptoir où se trouvait un petit vieillard d'environ 1,60 m aux cheveux blancs, aux sourcils broussailleux et à la moustache épaisse.

"Très bon choix mademoiselle.", lança-t-il à Paolina avant de s'encquérir du règlement de l'objet.

En examinant les objets, on pouvait se rendre compte qu'ils étaient de grande qualité, tant artisanale qu'artistique.

Sofia fouille dans son sac, et en sort un superbe scarabée doré qu'elle offre au vieil homme
Dégageant un parfum de phéromones animales, Sofia lui fait de larges sourires et des oeillades aguicheuses à faire tourner les têtes
(Psyché 3 pour le rendre docile, joyeux, fidèle,amoureux...)
:oops:

Paoline règla le masque au vieil homme, et lui dit :
"Merci, il est magnifique !"
Elle attendit que Sofia aie fini son charme, en se disant que ce n'était peut-être pas une bonne idée, puis parla sur un ton doux :
"Il faudrait que nous nous entretenions avec toi, l'artiste. Nous ne sommes pas ici pour seulement faire du commerce, en effet. Pourrais-tu nous accorder un peu de ton temps ? Ce ne sera pas long, Jean !"